Von der Leyen résiste à la motion de censure au Parlement européen
brussel, dinsdag, 8 juli 2025.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est vigoureusement défendue contre une motion de censure au Parlement européen, déposée par 72 députés. L’incident a été déclenché par son refus de rendre publiques les communications avec un dirigeant de Pfizer pendant la pandémie de coronavirus. Malgré les critiques virulentes et les accusations de leadership autoritaire, von der Leyen a réussi à maintenir sa position et à rejeter la motion. Le vote sur la motion aura lieu jeudi, mais il est attendu qu’elle ne soit pas adoptée.
Réaction véhémente de von der Leyen
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a réagi avec force à la motion de censure déposée. Elle a accusé les initiateurs de chercher à affaiblir la démocratie et à réécrire l’histoire. « Cela vient tout droit du manuel des extrémistes, avec pour objectif de polariser la société », a-t-elle déclaré lors du débat au Parlement européen. [1][2][3][4][5]
Contexte de la motion
La motion de censure a été déposée par 72 députés, principalement issus de partis d’extrême droite, dont Gheorghe Piperea, un conservateur roumain. La raison de la motion était le refus de von der Leyen de rendre publiques les communications avec un dirigeant de Pfizer pendant la pandémie de coronavirus. La Cour européenne a jugé en mai 2025 que la Commission devait publier ces communications, mais von der Leyen a continué à s’y opposer. [1][2][3][4][5]
Soutien et critique au Parlement
Malgré les critiques virulentes, von der Leyen a reçu le soutien d’une large majorité au Parlement européen. Manfred Weber, chef de groupe de l’PPE, a été clair : « La chute improbable de la Commission mettrait en péril les négociations commerciales complexes avec Trump. » Les sociaux-démocrates et les libéraux, bien que critiques, ne soutiendront pas la motion. Iratxe García Pérez, présidente du groupe des sociaux-démocrates, a déclaré : « Avec qui voulez-vous gouverner ? Avec ceux qui veulent détruire l’Europe ou avec ceux qui veulent la construire ? » [1][2][3][4][5]
Impact et perspectives futures
Le vote sur la motion de censure aura lieu jeudi. Une majorité des deux tiers est nécessaire pour renvoyer la Commission, mais il est attendu que cela n’arrive pas. Les partis centristes ont déjà indiqué qu’ils ne soutiendraient pas la motion. Von der Leyen a présenté 26 commissaires à Strasbourg pour montrer sa solidarité. Elle a promis de respecter les règles et de trouver un compromis, bien qu’il n’y ait aucune garantie quant à la durabilité de cette promesse. [1][2][3][4][5]