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Cinq journalistes d'Al Jazeera tués dans un raid aérien israélien à Gaza

Cinq journalistes d'Al Jazeera tués dans un raid aérien israélien à Gaza
2025-08-11 journalistiek

gaza, maandag, 11 augustus 2025.
Cinq journalistes d’Al Jazeera, dont le célèbre correspondant Anas al-Sharif, ont été tués lors d’un raid aérien israélien à Gaza. L’attaque a eu lieu près de l’hôpital Al-Shifa et a suscité une indignation mondiale. Israël affirme qu’al-Sharif était impliqué avec le Hamas, mais cette allégation est considérée comme infondée par les organisations de défense des droits humains. Cet incident relance le débat sur la sécurité des journalistes dans les zones de conflit.

Cinq journalistes d’Al Jazeera tués dans un raid aérien israélien à Gaza

Cinq journalistes d’Al Jazeera, dont le célèbre correspondant Anas al-Sharif, ont été tués lors d’un raid aérien israélien à Gaza. L’attaque a eu lieu près de l’hôpital Al-Shifa et a suscité une indignation mondiale. Israël affirme qu’al-Sharif était impliqué avec le Hamas, mais cette allégation est considérée comme infondée par les organisations de défense des droits humains. Cet incident relance le débat sur la sécurité des journalistes dans les zones de conflit. [1][2][3]

Détails de l’attaque

L’attaque a eu lieu dans une tente où se trouvaient des journalistes, non loin de l’hôpital Al-Shifa à Gaza. Outre Anas al-Sharif, âgé de 28 ans, Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa ont également été tués. Au total, sept personnes sont mortes dans l’attaque. Al-Sharif avait rapporté peu avant sa mort sur les bombardements intenses, connus sous le nom de ‘boules de feu’, dans l’est et le sud de Gaza. [1][2][3]

Réactions d’Al Jazeera et des organisations de défense des droits humains

Al Jazeera a condamné l’attaque comme une ‘attaque flagrante et préméditée contre la liberté de la presse’ et a appelé à des mesures décisives pour mettre fin au génocide continu et aux attaques ciblées contre les journalistes. La Commission pour la protection des journalistes (CPJ) a exprimé sa grave préoccupation quant à la sécurité d’al-Sharif, compte tenu de la campagne de diffamation menée par l’armée israélienne contre lui. [1][2][3]

Allégations israéliennes et réactions internationales

L’Armée de défense d’Israël (Tsahal) a confirmé que Anas al-Sharif était la cible, affirmant qu’il était le chef d’une cellule terroriste du Hamas et responsable du tir de roquettes contre les citoyens israéliens et les troupes de Tsahal. Ces allégations sont toutefois considérées comme infondées par les avocats des droits humains et les collègues journalistes. La rapporteuse spéciale des Nations Unies pour la liberté d’expression, Irene Khan, a exprimé ses inquiétudes face aux preuves croissantes selon lesquelles les journalistes à Gaza sont ciblés par l’armée israélienne sur la base d’allégations non prouvées. [1][2][3]

Histoire des attaques ciblées contre les journalistes

Depuis octobre 2023, plus de 200 journalistes et travailleurs des médias à Gaza ont été tués par l’armée israélienne. Parmi eux figurent plusieurs journalistes d’Al Jazeera, dont Ismael Al-Ghoul et Rami al-Rifi, tués lors d’un raid aérien de Tsahal en juillet 2024. Ce schéma d’attaques ciblées contre les journalistes a suscité une indignation mondiale et soulevé des questions sur les intentions et le respect de la liberté de la presse par Israël. [1][2][3]

Impact sur la liberté de la presse et la communauté internationale

Cet incident a à nouveau attiré l’attention sur la vulnérabilité des journalistes dans les zones de conflit et la nécessité d’une protection internationale. Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Varsen Aghabekian Shahin, a appelé à des mesures concrètes de la communauté internationale pour mettre fin à l’impunité israélienne pour les violations. Des manifestations contre les actions israéliennes à Gaza ont eu lieu à travers le monde, y compris à Tel Aviv, où des milliers d’Israéliens ont condamné l’occupation de Gaza. [1][2][3][4]

Sources