L'utilisation quotidienne de l'IA augmente rapidement chez les professionnels des médias flamands
gent, woensdag, 22 oktober 2025.
Selon la deuxième édition du Baromètre de l’IA dans les Médias, plus de la moitié des professionnels des médias flamands (56 %) utilisent désormais quotidiennement l’intelligence artificielle générative (GenAI), contre seulement 21 % l’année dernière. Bien que l’adoption soit en forte croissance, des préoccupations subsistent quant aux aspects éthiques et à la transparence dans l’utilisation de l’IA. Près de 90 % des journalistes et plus de la moitié des professionnels de la communication et des designers ont des réserves éthiques. De plus, de nombreux professionnels sont incertains quant aux lignes directrices et critères d’évaluation au sein de leur organisation.
Adoption rapide de la GenAI
L’adoption de l’intelligence artificielle générative (GenAI) dans le monde des médias flamands a fortement augmenté ces dernières années. Selon la deuxième édition du Baromètre de l’IA dans les Médias, plus de la moitié des professionnels des médias flamands (56 %) utilisent désormais quotidiennement la GenAI, contre seulement 21 % l’année dernière [1]. Cela représente une augmentation significative de 166,667 %. L’étude met en lumière l’intégration croissante de l’IA dans différents secteurs, notamment la communication, le design et le journalisme [1].
Différences entre les groupes professionnels
Bien que l’adoption de la GenAI soit généralement en hausse, les vitesses d’adoption varient selon les différents groupes professionnels. Par exemple, les journalistes sont moins souvent des utilisateurs quotidiens de la GenAI (20 % rarement ou jamais) comparativement aux professionnels de la communication (3 %) et aux designers (4 %) [1]. Ces différences peuvent être attribuées aux exigences spécifiques et à la rigueur que les journalistes appliquent dans leur travail, où l’intégrité et la précision de l’information sont essentielles [GPT].
Préoccupations éthiques et transparence
Malgré l’adoption rapide de la GenAI, des préoccupations subsistent quant aux aspects éthiques et à la transparence dans l’utilisation de l’IA. Près de 90 % des journalistes, 71 % des professionnels de la communication et 73 % des designers ont des réserves éthiques concernant l’utilisation de l’IA [1]. En particulier, la question de la gestion des données partagées par les outils d’IA (28 % des professionnels des médias) et la communication à ce sujet envers les tiers (19 % des professionnels des médias) sont des points de préoccupation [1]. La transparence est cruciale pour renforcer la confiance dans la technologie et prévenir les possibles abus [GPT].
Manque de lignes directrices et de critères d’évaluation
De nombreux professionnels des médias sont incertains quant aux lignes directrices et critères d’évaluation au sein de leur organisation pour l’utilisation de l’IA. Ainsi, 33 % des professionnels des médias ne savent pas s’il existe des critères d’évaluation pour les nouveaux outils d’IA, et plus de la moitié (51 %) signalent qu’il n’y a pas de répertoire officiel des outils d’IA autorisés [1]. Ce manque de directives claires peut entraîner des incohérences et des risques potentiels dans l’utilisation des technologies d’IA [alert! ‘manque d’exemples spécifiques de risques’].
Progrès dans l’élaboration de lignes directrices
Bien que de nombreuses incertitudes subsistent, des progrès sont réalisés dans l’élaboration de lignes directrices. La proportion de professionnels qui déclarent que leur organisation n’a pas de lignes directrices a diminué de 55 % pour les professionnels de la communication et de 61 % pour les designers en 2024 à respectivement 30 % et 27 % en 2025 [1]. L’chercheur Sander Spek de l’Artevelde Hogeschool note : « Il est encourageant que de plus en plus d’organisations médiatiques aient une politique ou des lignes directrices sur l’utilisation de l’IA, mais il est également préoccupant qu’une part non négligeable indique ne pas savoir comment leur propre organisation perçoit l’utilisation de l’IA. » [1]
Impact sur la production et la consommation des actualités
L’intégration de la GenAI dans le journalisme a des effets à la fois positifs et négatifs sur la production et la consommation des actualités. Positivement, les outils d’IA peuvent aider les journalistes à générer rapidement des premiers concepts, à collecter des données et à détecter des tendances [GPT]. Cela peut accélérer le processus de production et donner plus de temps aux journalistes pour se concentrer sur des enquêtes approfondies et des reportages. Négativement, la dépendance à l’IA peut conduire à une diminution de la qualité et de la diversité des actualités, en particulier si il n’y a pas une supervision humaine suffisante [GPT]. De plus, les articles générés par IA peuvent parfois être difficiles à distinguer de ceux écrits par des humains, ce qui peut compromettre l’intégrité des actualités [GPT].