Le Danemark utilise le droit d'auteur contre les deepfakes
copenhagen, donderdag, 11 september 2025.
Le Danemark a décidé d’utiliser le droit d’auteur pour limiter la diffusion et la production de deepfakes. Cette législation donne aux individus la possibilité de faire supprimer des deepfakes non autorisés de leur visage ou de leur voix et de demander une indemnisation. C’est l’une des premières tentatives en Europe pour protéger la vie privée et l’identité des citoyens contre l’abus des médias générés par IA.
Le Danemark utilise le droit d’auteur contre les deepfakes
Le Danemark a décidé d’utiliser le droit d’auteur pour limiter la diffusion et la production de deepfakes. Cette législation donne aux individus la possibilité de faire supprimer des deepfakes non autorisés de leur visage ou de leur voix et de demander une indemnisation. C’est l’une des premières tentatives en Europe pour protéger la vie privée et l’identité des citoyens contre l’abus des médias générés par IA [1][2].
Contexte et fond
Les deepfakes sont des répliques numériques de l’apparence et de la voix d’une personne, souvent créées à l’aide de technologies d’IA. Cette technique peut être utilisée pour créer des vidéos et des enregistrements audio trompeurs, ce qui peut avoir de graves conséquences pour la vie privée et la sécurité. Selon le Parlement européen, le nombre de deepfakes au sein de l’UE devrait atteindre 8 millions en 2025 [3]. Ce chiffre illustre l’urgence d’une législation pour réguler cette technologie.
Implications et défis
La nouvelle législation au Danemark a à la fois des implications positives et négatives. Positivement, les individus auront plus de contrôle sur leur propre image et voix, ce qui peut aider à prévenir les abus. Négativement, la loi pourrait également imposer des restrictions à la satire et à la parodie, traditionnellement considérées comme des formes d’expression libre. De plus, les plateformes technologiques devront agir rapidement pour supprimer les deepfakes non autorisés, sinon elles encourent de lourdes amendes [2].
Contexte international
Le Danemark n’est pas le seul pays à lutter contre les problèmes liés aux deepfakes. Aux États-Unis, par exemple, il existe la Take It Down Act, qui exige la suppression des deepfakes nuisibles dans un délai de 48 heures et impose des sanctions fédérales pour leur diffusion [3]. Cette mouvement international montre qu’il y a un consensus plus large sur la nécessité de combattre les deepfakes, bien que l’approche spécifique puisse varier d’un pays à l’autre.
Conseils pratiques pour les lecteurs
Pour reconnaître les fausses nouvelles et les deepfakes, les lecteurs peuvent appliquer les conseils pratiques suivants :
- Vérifiez la source de l’information. Les organisations de presse fiables ont généralement des procédures strictes de vérification des faits.
- Cherchez d’autres articles sur le même sujet. Si une histoire ne figure que chez une seule source, elle est probablement fausse.
- Prêtez attention à la qualité de la vidéo ou de l’audio. Les deepfakes peuvent souvent présenter des mouvements ou des sons peu naturels.
- Utilisez des outils et des sites web de vérification des faits tels que Snopes ou FactCheck.org pour vérifier l’authenticité d’un message [3].