NVJ lance une enquête sur l’intimidation dans les médias après des menaces contre Panorama
amsterdam, zaterdag, 12 juli 2025.
Après les récentes menaces contre le programme Panorama, la Fédération néerlandaise des journalistes (NVJ) a décidé de lancer une enquête sur l’intimidation au sein des médias. Cette initiative intervient à un moment où la sécurité des journalistes est de plus en plus mise en lumière et représente une étape importante pour améliorer les conditions de travail des journalistes et garantir l’intégrité de l’information.
NVJ lance une enquête sur l’intimidation dans les médias après des menaces contre Panorama
Après les récentes menaces contre le programme Panorama, la Fédération néerlandaise des journalistes (NVJ) a décidé de lancer une enquête sur l’intimidation au sein des médias. Cette initiative intervient à un moment où la sécurité des journalistes est de plus en plus mise en lumière et représente une étape importante pour améliorer les conditions de travail des journalistes et garantir l’intégrité de l’information [1].
Contexte des menaces
Les menaces contre Panorama ne viennent pas de nulle part. Ces derniers mois, il y a eu plusieurs incidents où des journalistes ont été menacés, tant physiquement qu’en ligne. Ces menaces ont un impact négatif sur la liberté de la presse et la capacité des journalistes à exercer leur métier sans crainte [2].
Objectif de l’enquête
L’objectif de l’enquête de la NVJ est d’obtenir une image détaillée de l’ampleur et de la nature de l’intimidation au sein des médias. L’étude examinera également les effets de cette intimidation sur la santé mentale et physique des journalistes, ainsi que sur la qualité de l’information produite [3].
Réactions du secteur
L’industrie des médias réagit avec préoccupation aux menaces. Les rédacteurs en chef et les représentants de différentes organisations médiatiques se sont réunis pour discuter de stratégies visant à renforcer la sécurité des journalistes. Lors d’une réunion au ‘Huis met de kolommen’ à Amsterdam, qui s’est tenue mardi, les participants ont signé une promesse visant à rendre les médias sociaux plus sociaux : ‘Make Socials Social Again’ [4].
Coopération et initiatives
Marleen Stikker, pionnière d’Internet qui a fondé ‘De Digitale Stad’ il y a trente ans, aide à rassembler la coalition et sera impliquée dans les prochaines étapes. La signature engage les médias à collaborer sur des alternatives saines aux plateformes américaines dominantes comme Meta, X et Alphabet (Google) au cours des deux prochaines années. Karel Smouter, rédacteur en chef de Trouw, a souligné l’urgence de la situation : ‘Parce qu’il est cinq heures moins le quart. Les médias sociaux se sont transformés en pièges dans lesquels les citoyens sont piégés par des algorithmes. La désinformation et le contenu conduisant à la dépression y prolifèrent’ [4].
Impact sur le journalisme
Les menaces et l’intimidation ont un impact visible sur le journalisme. De nombreux journalistes se sentent obligés de pratiquer l’autocensure, ce qui peut compromettre la diversité et la qualité des informations. L’enquête de la NVJ est donc non seulement une réaction aux événements récents, mais aussi une tentative de trouver des solutions structurelles pour garantir la sécurité et l’intégrité du journalisme [3].
Considérations éthiques
Outre les aspects pratiques de la sécurité et des conditions de travail, il y a également une dimension éthique. Il est crucial que les journalistes puissent exercer leur métier de manière indépendante et sans crainte. L’intégrité de l’information et la liberté de la presse sont en jeu, et il est la responsabilité de toute la société de protéger ces valeurs [GPT].