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Comment les jeunes entrepreneurs vietnamiens utilisent l'IA pour conquérir le marché mondial

Comment les jeunes entrepreneurs vietnamiens utilisent l'IA pour conquérir le marché mondial
2025-11-28 voorlichting

Hanoi, vrijdag, 28 november 2025.
Au Vietnam, les jeunes entrepreneurs connaissent une croissance fulgurante grâce à l’intelligence artificielle – une évolution qui exerce un impact inattendu. Un fait marquant : 67 % des startups vietnamiennes spécialisées en IA ont intégré cette technologie en 2025, contre seulement 19 % en 2022. Cette progression n’est pas fortuite : les jeunes fondateurs n’utilisent pas seulement l’IA pour optimiser leur efficacité, mais aussi comme un levier puissant pour concurrencer à l’échelle internationale. Des secteurs comme la fintech, l’agritech, le e-commerce ou les services numériques voient leurs innovations de plus en plus repérées par des investisseurs mondiaux. Avec une stratégie nationale en matière d’IA en cours d’élaboration pour 2030 et une nouvelle génération qui considère l’IA comme une extension naturelle de sa créativité, le Vietnam se transforme silencieusement d’un simple pays exportateur en acteur actif de la transition technologique mondiale. La probabilité que cette croissance soit durable est aujourd’hui plus élevée que jamais.

La croissance des start-ups basées sur l’IA au Vietnam

En 2025, l’adoption de l’intelligence artificielle parmi les start-ups vietnamiennes a connu une accélération marquée, avec 67 % des entreprises spécialisées en IA intégrant cette technologie dans leurs activités centrales. Ces chiffres représentent une augmentation de 19 % par rapport à 2022, témoignant d’une transition numérique accélérée au sein de la communauté des entrepreneurs [fsb.edu.vn]. L’augmentation de 48 points de pourcentage, calculée à partir de 252,632, indique une croissance de 252,6 % sur trois ans [fsb.edu.vn]. Ce phénomène est soutenu par des initiatives nationales telles que le lancement de l’initiative « IA pour les jeunes » le 25 novembre, visant à former 10 000 jeunes entrepreneurs aux outils d’IA d’ici 2026 [fsb.edu.vn]. La combinaison de programmes de formation, de collaborations stratégiques et d’investissements technologiques crée un écosystème où les jeunes entrepreneurs peuvent non seulement opérer avec plus d’efficacité, mais aussi accéder aux marchés internationaux. L’impact de cette croissance est visible dans les services numériques exportés, qui ont connu une croissance annuelle de 41 % au troisième trimestre 2025, générant 2,3 milliards de dollars américains [fsb.edu.vn].

L’IA comme moteur essentiel de la concurrence internationale

Les jeunes entrepreneurs vietnamiens utilisent l’IA non seulement pour optimiser leurs opérations domestiques, mais aussi comme un instrument stratégique d’accès aux marchés internationaux. Selon le Dr Đỗ Cao Bảo, directeur de l’Institut de recherche FSB, les jeunes fondateurs vietnamiens ne sont plus simplement des adopteurs passifs de l’IA, mais des acteurs clés de l’innovation mondiale dans des secteurs comme la fintech, l’agritech et le e-commerce [fsb.edu.vn]. Ce constat est confirmé par des données indiquant que 42 % des startups vietnamiennes spécialisées en IA ont levé des fonds internationaux en 2025, dont 38 % des transactions ont eu lieu après le 26 novembre, signalant une montée en puissance de l’intérêt des investisseurs mondiaux [fsb.edu.vn]. Le gouvernement soutient cette dynamique via un plan national de développement de l’IA, visant à intégrer cette technologie dans 70 % des entreprises moyennes et grandes d’ici 2030 [fsb.edu.vn]. Cette orientation stratégique est renforcée par des partenariats internationaux, comme la signature, le 21 novembre, d’un mémorandum d’accord entre FPT Corporation et OCBS Securities Joint Stock Company pour le développement d’un écosystème numérique fondé sur l’IA [fpt-is.com]. La combinaison de buts nationaux et de partenariats mondiaux crée un environnement où les start-ups vietnamiennes ne croissent pas seulement, mais occupent également une position concurrentielle sur le marché mondial.

L’IA dans la sphère publique : de la prestation de services à l’information

L’IA est également utilisée dans la sphère publique afin d’améliorer la qualité et l’accessibilité de l’information et des services. Le 27 novembre a eu lieu à Hanoï le congrès ICTA 2025, au cours duquel l’IA, les technologies semi-conductrices et l’innovation durable ont été au cœur des réponses aux défis publics [linkedin.com/company/fptsoftwareeurope/]. FPT a présenté alors un écosystème complet de solutions numériques, incluant des outils basés sur l’IA destinés à améliorer les processus administratifs et la prestation de services numériques [fpt-is.com]. Par ailleurs, l’équipe FPT a souligné que l’IA dans le secteur public peut contribuer à la transparence, à l’efficacité et à l’implication citoyenne. L’extension du système national de données, dont le non-respect par les entreprises avant 2026 entraîne un risque de retard, met en évidence l’urgence de la transformation numérique dans le domaine public [vietnam.vn]. Ces évolutions montrent que l’IA n’est pas seulement un outil économique, mais aussi une fondation pour des services publics plus modernes, accessibles et efficaces, avec un impact direct sur la confiance des citoyens envers les informations gouvernementales.

Information personnalisée et campagnes pilotées par l’IA

Dans le domaine de l’information et de la communication, l’IA est de plus en plus utilisée pour proposer des informations personnalisées et mener des campagnes ciblées afin d’atteindre plus efficacement les publics cibles. Un exemple récent est l’agent Pletor présenté sur LinkedIn, qui, en un clic, ajuste automatiquement une visualisation maître à différents formats, langues et marchés – une solution qui allège considérablement le travail créatif des équipes [linkedin.com/posts/ferdinandterme_this-agent-has-solved-the-biggest-pain-of-activity-7399069804940402688-XEuK]. Ce type d’application de l’IA permet de produire de l’information plus rapidement, à grande échelle et variée, sans compromettre la qualité. Dans le secteur des PME, une approche centrée sur l’humain est adoptée, où l’IA ne se contente pas d’améliorer l’efficacité, mais aussi d’impliquer activement les collaborateurs dans la transition numérique afin de renforcer le plaisir au travail, l’autonomie et l’employabilité durable [goldschmeding.foundation/projecten/mensgerichte-ai-toepassing-in-het-mkb]. Grâce à des communautés d’apprentissage et à des projets pratiques, les savoirs et expériences sont partagés, transformant l’IA non seulement en technologie, mais en élément intégré d’une culture du travail durable. Cette approche favorise une application plus large et inclusive de l’IA dans l’information, rendant des contenus complexes accessibles à divers publics.

Défis : vie privée, inclusion et fiabilité

Bien que les avantages de l’IA dans l’information et la communication soient évidents, des défis sérieux persistent. L’idée que l’IA soit intrinsèquement objective et fiable est trompeuse. L’utilisation de systèmes automatisés tels que les chatbots et les campagnes personnalisées peut entraîner des biais, notamment lorsqu’ils sont formés sur des données historiques ou déséquilibrées [alert! ‘no sources provided on bias in AI systems in the given texts’]. En outre, les exigences croissantes en matière d’intégrité des données et de vie privée – telles qu’elles sont exigées par le système national de données – imposent une utilisation responsable de l’IA [vietnam.vn]. Le gouvernement doit garantir une réglementation transparente et un contrôle efficace des campagnes d’information fondées sur l’IA, afin de préserver la fiabilité et d’éviter tout abus. Par ailleurs, la question de savoir si tous les publics cibles – y compris les personnes âgées ou moins familières avec la technologie – ont un accès adéquat aux informations basées sur l’IA reste ouverte [alert! ‘no specific sources on accessibility challenges in provided texts’]. L’extension de l’IA dans les domaines de l’information doit donc s’accompagner de mesures visant l’inclusion, le renforcement des compétences numériques et la mise à disposition de sources d’information fiables.

Sources