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Nouvel algorithme augmente l'efficacité de la reconnaissance faciale chez la police

Nouvel algorithme augmente l'efficacité de la reconnaissance faciale chez la police
2025-07-23 herkennen

amsterdam, woensdag, 23 juli 2025.
Grâce à un nouvel algorithme introduit en 2024, la police a pu reconnaître et comparer considérablement plus de visages d’individus inconnus. Cela a conduit à un taux de correspondance de 56 %, contre 20 % deux ans plus tôt. Bien que le système CATCH renforce les enquêtes, les activistes de la vie privée critiquent les risques potentiels pour la protection des données personnelles. Les experts soulignent qu’il n’y a pas de reconnaissance faciale en temps réel et que seules des équipes spécialisées ont accès au système.

Nouvel algorithme augmente l’efficacité de la reconnaissance faciale chez la police

Grâce à un nouvel algorithme introduit en 2024, la police a pu reconnaître et comparer considérablement plus de visages d’individus inconnus. Cela a conduit à un taux de correspondance de 56 %, contre 20 % deux ans plus tôt [1][2]. Bien que le système CATCH renforce les enquêtes, les activistes de la vie privée critiquent les risques potentiels pour la protection des données personnelles [3]. Les experts soulignent qu’il n’y a pas de reconnaissance faciale en temps réel et que seules des équipes spécialisées ont accès au système [4].

Fonctionnement de CATCH

CATCH, sigle de Centrale Automatische TeChnologie voor Herkenning van personen, est un système utilisé par la police pour la comparaison faciale. Le système est hébergé au Centre de Biométrie à Zoetermeer et utilise une base de données d’images judiciaires et d’images d’étrangers. Les images de témoins ou de victimes peuvent être comparées aux photos dans CATCH pour établir l’identité des suspects [1][2].

Impact sur les enquêtes

Le nouvel algorithme a entraîné une augmentation significative du nombre de suspects reconnus. En 2024, un total de 2022 images ont été soumises pour comparaison, dont 884 étaient de qualité suffisante pour être examinées dans CATCH. Fin 2023, le nouvel algorithme a été introduit, ce qui a abouti à 499 reconnaissances, soit un taux de correspondance de 56 %. C’est une augmentation notable par rapport au taux de correspondance de 20 % deux ans plus tôt [1][2].

Préoccupations liées à la vie privée et à l’éthique

Malgré l’impact positif sur les enquêtes, les activistes de la vie privée critiquent le système. Jan Jansen, un activiste de la vie privée, affirme que l’utilisation de la reconnaissance faciale par la police compromet la vie privée et peut conduire à des abus [3]. L’Autoriteit Persoonsgegevens néerlandaise a examiné le système en mars 2024 et a fait des recommandations pour son amélioration [3]. La police prévoyait une évaluation du système en juillet 2024, mais son statut n’est pas encore connu [1][2].

Plans futurs et expansion

La police a des plans pour étendre l’algorithme à d’autres régions des Pays-Bas. La mise en œuvre a commencé le 1er janvier 2024 et doit être complète dans toutes les équipes de district d’ici la fin de 2024 [4]. Une phase de test à Amsterdam s’est déroulée du 1er janvier au 1er mars 2024 et a été approuvée par la commission de la vie privée [4].

Développements internationaux

Sur le plan international, il y a également des développements dans le domaine de la reconnaissance faciale. Au Royaume-Uni, la chaîne de supermarchés Iceland teste la reconnaissance faciale en direct dans plusieurs magasins, où les visages sont comparés à des images de personnes figurant sur une liste de suspects potentiels [5]. En 2024, la police britannique a scanné 4,7 millions de visages, plus du double par rapport à l’année précédente [5].

Sources