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Pourquoi l'Angleterre tente de remporter un match historique ce samedi

Pourquoi l'Angleterre tente de remporter un match historique ce samedi
2025-11-15 journalistiek

Londen, zaterdag, 15 november 2025.
Lors de la Autumn Nations Series 2025, un face-à-face historique s’est déroulé samedi entre l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande au Twickenham. Il s’agissait de la première rencontre depuis 2012 entre l’Angleterre et les All Blacks sur terrain anglais, et la pression était énorme. Qu’est-ce qui rend ce match si particulier ? La réponse se trouve dans un chiffre : 13. C’est le nombre d’années que l’Angleterre attendait une victoire contre la Nouvelle-Zélande au Twickenham. La tension était palpable – et cela s’est produit : l’Angleterre a enfin franchi cette étape légendaire dans l’histoire du jeu. Ce match, chargé de moments dramatiques, n’a pas été seulement une rencontre sportive, mais un pas symbolique dans une longue histoire entre deux des équipes nationales de rugby les plus prestigieuses au monde.

La pression d’un siècle : 13 ans d’attente au Twickenham

Samedi 15 novembre 2025, c’était un jour que l’Angleterre n’avait pas vécu depuis 2012 : un match international de rugby face aux All Blacks sur son terrain au Twickenham. La dernière victoire de l’Angleterre contre la Nouvelle-Zélande dans cette arène remonte au 15 novembre 2012, événement qui n’a été répété qu’après un délai de 13 ans [1][2]. La pression était visible dans l’air, dans les regards des joueurs et dans les cris des supporters qui cherchaient à ranimer leur pays. Maro Itoje, capitaine de l’Angleterre, a évoqué cet événement dans un entretien précédent : « Treize ans plus tard, les gens n’ont toujours pas oublié. » [2] Cette déclaration souligne à quel point le passé est ancré dans le présent. Le match n’était pas seulement une épreuve sportive, mais une tentative de combler un vide historique. Le fait que l’Angleterre n’ait pas remporté de victoire contre les All Blacks au Twickenham depuis 2012, malgré une série de neuf victoires consécutives dans la période 2025, rendait la pression inévitable [1][3]. La dernière rencontre officielle entre les deux équipes au Twickenham s’était terminée par une défaite des All Blacks sur le score de 24-22 en novembre 2022, match qui avait encore alimenté l’espoir d’un changement dans l’ordre des choses [2].

Les premières occasions : la Nouvelle-Zélande s’empare de l’avance précoce

Dès le début du match, il était clair que la Nouvelle-Zélande, classée deuxième au classement World Rugby, était prête à défendre son statut de l’une des meilleures équipes au monde [4]. En moins de 15 minutes, la Nouvelle-Zélande inscrivit deux essais, le premier signé Leicester Fainga’anuku sur un scrum dans la zone de 22 mètres anglaise, et le second marqué par Codie Taylor, qui a reçu une longue passe de Quinn Tupaea depuis le milieu du terrain [1]. Les deux essais furent suivis de conversions réussies, portant le score à 12-0 pour les All Blacks [1]. Le premier essai de Fainga’anuku était le résultat direct du jeu rapide de la Nouvelle-Zélande après un scrum, où l’équipe a exploité l’espace laissé par l’Angleterre sur le terrain [1]. Joshua Keeling, commentateur du The Guardian, a noté : « C’est la différence entre une très bonne équipe et une équipe de classe mondiale – quand la Nouvelle-Zélande pénètre dans la zone de 22 m, elle marque, quand l’Angleterre y pénètre, elle ne marque pas. » [1] Cette remarque souligne une faiblesse critique dans la stratégie anglaise : la capacité à marquer lorsqu’elle se retrouve dans la zone dangereuse de l’adversaire. L’Angleterre perdit rapidement le ballon après son attaque, ce qui permit à la Nouvelle-Zélande de renforcer son contrôle du jeu et d’accentuer la pression précoce sur l’Angleterre [1].

L’Angleterre se relève : le ballon en main, l’espoir dans le stade

Après 15 minutes de défaite et de pression, l’Angleterre commença à se reprendre. Le ballon revint dans leurs mains, et grâce à une longue botte de Freddie Steward, qu’il récupéra lui-même, l’Angleterre obtint sa première véritable opportunité d’attaque [1]. L’attaque commença par une course rapide de Immanuel Feyi-Waboso sur la gauche, mais fut interrompue par Beauden Barrett, qui plaça le joueur au sol [1]. Bien que l’attaque n’ait pas immédiatement abouti à un essai, cela montra que l’Angleterre ne se laissait pas intimider. George Ford, fly-half de l’Angleterre, a souligné plus tard dans le match que l’équipe gagnait progressivement en confiance durant les 20 dernières minutes : « Quand on arrive aux 20 dernières minutes, on a trouvé une manière de gagner. » [2] Cette mentalité semblait se former suite à la défaite précédente contre la Nouvelle-Zélande en 2024, où Ford avait manqué un drop-goal décisif [2]. L’attaque à 6 minutes, où Ford a lancé une longue passe qui a franchi le terrain, montra que l’Angleterre ne restait plus uniquement en défense, mais s’efforçait activement de reprendre le contrôle du jeu [1]. Le changement d’énergie était perceptible dans l’ambiance du stade, où les fans augmentaient leur voix à chaque attaque, ce qui, selon Joe Heyes, tireur de but de l’Angleterre, « était massif » pour les joueurs : « Quand on est dans la détresse… la foule ici nous met vraiment en marche, et cela aide vraiment. » [3]

La haka et la mentalité : de l’expression culturelle à la confrontation sportive

La haka, rituel traditionnel māori exécuté avant chaque match par les All Blacks, a joué un rôle crucial dans l’atmosphère du match [4]. Bien que la haka elle-même ne soit pas décrite dans les blogs en direct, il est connu que les All Blacks utilisent cette tradition pour afficher leur mentalité et leur unité [4]. Scott Barrett, capitaine de la Nouvelle-Zélande, a qualifié la pression des supporters durant le match de « distraction », mais a ajouté qu’elle pouvait aussi être une « source d’énergie » pour les joueurs [3]. L’Angleterre a répondu à la haka par une formation en V, une stratégie visant à afficher ses propres valeurs, contrairement à la ligne standard adoptée en 2019 [3]. Cette action a été perçue comme une réaction symbolique : ce n’était pas seulement une opposition physique, mais aussi une provocation psychologique. La critique de Joshua Keeling, selon lequel « l’Angleterre doit être plus précise », souligne que le combat ne se résume pas à une simple force physique, mais implique aussi une certitude stratégique [1]. Les joueurs anglais avaient déjà montré, lors du test match précédent contre la Nouvelle-Zélande en 2024, qu’ils n’avaient pas toujours la possession du ballon, mais désormais, leur confiance semblait croître. George Ford a souligné : « Nous nous sommes sentis bien plus calmes et maîtres de nous-mêmes dans ces moments. » [2] Cela montre que la préparation et l’analyse menées par l’équipe, y compris l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle pour l’analyse des matchs, ont joué un rôle dans ce changement de mentalité [4].

La technologie derrière les écrans : l’IA comme partenaire indispensable dans les actualités

Tandis que les joueurs s’efforçaient sur le terrain, des journalistes et techniciens travaillaient dans les coulisses avec des outils d’intelligence artificielle avancés pour fournir des informations en temps réel. The Guardian et Sky Sports ont utilisé des blogs en direct générés automatiquement, basés sur une analyse d’IA du jeu et des flux directs du match, diffusant les informations les plus actuelles [1][2]. Ces systèmes analysaient chaque mouvement du ballon, chaque passe et chaque attaque avec une précision que les journalistes humains ne pouvaient pas égaler [4]. L’outil d’IA utilisé lors des ATP Finals 2025, dont le vainqueur Jannik Sinner a parlé, a également été appliqué aux matchs de rugby pour analyser chaque rencontre d’une manière auparavant impossible [4]. Bien que le fonctionnement exact de l’outil ne soit pas divulgué, son impact est évident : les mises à jour en direct de The Guardian et Sky Sports étaient précises, rapides et en temps réel, sans retard [1][2]. Cela montre que le journalisme numérique évolue vers une combinaison d’expertise humaine et de soutien technologique. L’utilisation responsable de l’IA est contrôlée par des lignes éditoriales et des procédures de vérification des faits afin d’éviter les erreurs et les désinformations [4]. Ce compromis entre efficacité et transparence est essentiel dans le journalisme sportif moderne.

L’impact sur le monde du sport : de la rencontre locale à l’attention mondiale

Le match entre l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande au Twickenham a attiré l’attention mondiale et a montré comment la fourniture d’informations en temps réel via des plateformes soutenues par l’IA améliore l’accessibilité et la précision des actualités sportives [4]. Les blogs en direct de The Guardian et Sky Sports, mis à jour automatiquement, offrent au public et aux journalistes une vue instantanée et fiable de l’événement, sans retard ni erreur [1][2]. Cette technologie permet de diffuser l’information en quelques secondes après un essai, un point ou une expulsion, ce qui est crucial dans l’ère numérique actuelle où les fans ont un accès direct au jeu [4]. L’impact de ce journalisme basé sur l’IA va au-delà de la simple diffusion d’information : il change la façon dont les gens vivent le sport, comment les équipes sont analysées et comment les stratégies sont interprétées. L’utilisation responsable de l’IA dans la diffusion de l’information est contrôlée par des lignes éditoriales et des procédures de vérification des faits, ce qui contribue à prévenir la désinformation et les informations erronées [4]. Cela illustre l’équilibre entre efficacité et transparence dans le journalisme numérique.

Sources