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NVJ, FPU et NDP alertent sur une nouvelle loi menaçant la liberté de la presse

NVJ, FPU et NDP alertent sur une nouvelle loi menaçant la liberté de la presse
2025-08-19 journalistiek

amsterdam, dinsdag, 19 augustus 2025.
La Nederlandse Vereniging van Journalisten (NVJ), la Federatie Pers Uitgevers (FPU) et les Nederlandse Drukkerijen en Persbedrijven (NDP) ont tiré la sonnette d’alarme concernant une nouvelle loi qui pourrait permettre la poursuite politique des journalistes. Les organisations expriment leurs préoccupations quant aux possibles conséquences négatives pour la liberté de la presse et l’indépendance des médias. Selon elles, des activités journalistiques courantes, comme la publication d’images ou la citation de personnes impliquées, pourraient devenir passibles de sanctions en raison de la formulation vague de la loi. Des exemples internationaux montrent comment des lois similaires sont utilisées pour faire taire les voix critiques. Les organisations appellent le gouvernement à retirer la proposition tant qu’il n’y a pas de garanties claires et des définitions précises.

NVJ, FPU et NDP alertent sur une nouvelle loi menaçant la liberté de la presse

La Nederlandse Vereniging van Journalisten (NVJ), la Federatie Pers Uitgevers (FPU) et les Nederlandse Drukkerijen en Persbedrijven (NDP) ont tiré la sonnette d’alarme concernant une nouvelle loi qui pourrait permettre la poursuite politique des journalistes. Les organisations expriment leurs préoccupations quant aux possibles conséquences négatives pour la liberté de la presse et l’indépendance des médias. Selon elles, des activités journalistiques courantes, comme la publication d’images ou la citation de personnes impliquées, pourraient devenir passibles de sanctions en raison de la formulation vague de la loi. Des exemples internationaux montrent comment des lois similaires sont utilisées pour faire taire les voix critiques. Les organisations appellent le gouvernement à retirer la proposition tant qu’il n’y a pas de garanties claires et des définitions précises [1].

Loi vaguement formulée avec des sanctions sévères

Le projet de loi rend passibles de peines allant jusqu’à trois ans de prison ou d’une amende de dix mille euros trois formes d’expressions : la glorification du terrorisme, la diffusion de documents glorifiant le terrorisme, et la manifestation publique de soutien à des organisations terroristes. En raison de formulations larges, des activités journalistiques courantes pourraient devenir passibles de sanctions, comme la publication d’une photo du drapeau d’une organisation terroriste ou l’interview de personnes sur des attentats [1].

Effet inhibiteur sur le débat public

Le débat public sur ce que constitue un soutien au terrorisme montre que les opinions y sont très divergentes. Récemment, des exemples de politiciens accusant les médias de ‘banaliser le terrorisme’ ont été relevés. Ainsi, Dilan Yesilgöz (présidente du groupe parlementaire VVD) a qualifié le partage d’une photo de pastèque de soutien à Hamas, et Geert Wilders (président du groupe parlementaire PVV) a décrit des milliers de participants à la manifestation ‘Rode Lijn’ comme étant ‘pour Hamas’. Caroline van der Plas (présidente du groupe parlementaire BBB) a accusé AD, Trouw et ANP de ‘banaliser le terrorisme’, et le BBB a posé des questions parlementaires après que la NOS a écrit que le leader de Hezbollah, Hassan Nasrallah, était perçu par ses partisans comme un ‘homme charismatique’ [1].

Motivation du gouvernement et exemples internationaux

Le gouvernement justifie la nécessité de la loi principalement par des références générales aux rapports de l’AIVD sur la radicalisation et les messages incitatifs sur les réseaux sociaux. Des exemples internationaux de mauvais usage de législations similaires montrent comment de telles lois peuvent être utilisées pour faire taire des voix critiques, y compris des journalistes. Parmi ces exemples figurent Ariane Lavrilleux (France), Yoan Jäger-Sthul (France), et Joakim Medin (Turquie), qui ont été poursuivis ou surveillés [1].

Appel à l’action

NVJ, FPU et NDP Nieuwsmedia exigent des définitions claires, des garanties, une urgence réelle, des sanctions proportionnelles et le respect des droits de l’homme. Tant que ces conditions ne sont pas remplies, ils demandent instamment au gouvernement de retirer le projet de loi [1].

Sources