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NVJ appelle l'UE à agir contre la crise humanitaire à Gaza

NVJ appelle l'UE à agir contre la crise humanitaire à Gaza
2025-07-31 journalistiek

den haag, donderdag, 31 juli 2025.
La Fédération néerlandaise des journalistes (NVJ) a appelé l’Union européenne à prendre des mesures pour mettre fin à la situation inhumaine à Gaza. La lettre suit des appels antérieurs de la NVJ demandant une attention particulière aux conditions difficiles dans lesquelles les journalistes doivent travailler dans cette zone de guerre. Selon la NVJ, la situation à Gaza s’est tellement détériorée, avec une famine aiguë, qu’une intervention immédiate est nécessaire pour sauver des vies.

NVJ appelle l’UE à agir contre la crise humanitaire à Gaza

La Fédération néerlandaise des journalistes (NVJ) a appelé l’Union européenne à prendre des mesures pour mettre fin à la situation inhumaine à Gaza. La lettre suit des appels antérieurs de la NVJ demandant une attention particulière aux conditions difficiles dans lesquelles les journalistes doivent travailler dans cette zone de guerre. Selon la NVJ, la situation à Gaza s’est tellement détériorée, avec une famine aiguë, qu’une intervention immédiate est nécessaire pour sauver des vies [1].

Escalade continue de la crise

Depuis la première lettre de la NVJ au ministre Veldkamp le 11 juin, la situation à Gaza s’est encore détériorée. Une famine aiguë a été constatée, rendant les journalistes locaux incapables de faire le travail de reportage le plus élémentaire. La situation est telle qu’une intervention immédiate est nécessaire, selon la lettre d’accompagnement de la NVJ [1].

Appel international à l’action

C’est pourquoi la NVJ envoie à nouveau une lettre, accompagnée de l’appel de la Fédération européenne des journalistes (EFJ). Cet appel demande notamment de mettre rapidement en sécurité les personnes directement en danger, de faciliter l’accès de Gaza aux journalistes étrangers, de protéger les journalistes locaux et de lancer une enquête internationale sur l’utilisation de la famine comme crime de guerre [1].

Impact sur les journalistes et les professionnels de santé

Le journaliste Mohammad Abu Sha’ar (36 ans) est tombé plusieurs fois dans les pommes pendant son travail à cause de la faim et travaille maintenant moins car il n’a pas d’énergie. Abu Sha’ar, qui travaille pour la BBC, Al Jazeera et ARM, ne mange qu’une fois par jour et partage un kilo de farine par jour pour faire du pain. Il vit avec sept membres de sa famille dans une tente surpeuplée dans le camp d’Al-Mawasi et est le seul membre de la famille actif [5].

Situation médicale critique

Le Dr Mohammad Madi (37 ans) au Nasser Hospital à Gaza, travaille des shifts de 24 heures et prend parfois seulement du pain avec lui au travail. Madi se sent impuissant et ne peut pas obtenir suffisamment de nourriture pour sa famille ; ses enfants dorment avec la faim. Médecins sans Frontières avertit que la famine est utilisée comme arme par Israël, ce qui entraîne l’épuisement et la malnutrition chez les patients et les soignants [5].

Exigences de la NVJ et de l’EFJ

La NVJ et l’EFJ insistent auprès de l’UE pour qu’elle prenne des mesures, y compris la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël jusqu’à nouvel ordre. Elles appellent également à impliquer les organisations internationales dans la fourniture d’aide humanitaire et à faciliter l’accès à Gaza pour les travailleurs humanitaires et les journalistes [1][5].

Réactions et pressions internationales

La communauté internationale a exercé une pression croissante pour améliorer la situation à Gaza. Malgré les appels à une pause humanitaire pour pouvoir apporter de l’aide, ces plans n’ont pas encore été mis en œuvre de manière cohérente. Les organisations internationales, dont l’ONU, considèrent la situation comme catastrophique et appellent à une action immédiate pour sauver des vies [4].

Sources