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La journaliste engagée Sevinj Vagifgizi condamnée à neuf ans de prison

La journaliste engagée Sevinj Vagifgizi condamnée à neuf ans de prison
2025-07-23 journalistiek

baku, woensdag, 23 juli 2025.
Sevinj Vagifgizi, rédactrice en chef du média indépendant Abzas Media, a récemment été condamnée à neuf ans de prison sur la base d’accusations fallacieuses. Dans une lettre ouverte à Reporters sans frontières (RSF), elle dénonce la passivité des pays occidentaux face à la répression des journalistes. RSF appelle à sa libération immédiate et à celle de ses 24 collaborateurs, soulignant que cette condamnation constitue une attaque préoccupante contre la liberté de la presse.

La journaliste engagée Sevinj Vagifgizi condamnée à neuf ans de prison

Sevinj Vagifgizi, rédactrice en chef du média indépendant Abzas Media, a récemment été condamnée à neuf ans de prison sur la base d’accusations fallacieuses. Dans une lettre ouverte à Reporters sans frontières (RSF), elle dénonce la passivité des pays occidentaux face à la répression des journalistes. RSF appelle à sa libération immédiate et à celle de ses 24 collaborateurs, soulignant que cette condamnation constitue une attaque préoccupante contre la liberté de la presse [1].

Une lettre écrite derrière les barreaux

Dans sa lettre, Vagifgizi écrit : ‘Simplement parce que nous faisons du journalisme critique, cela ne signifie pas que le gouvernement peut nous dire que nous n’avons pas notre place ici.’ Elle souligne le désespoir et la frustration des journalistes en Azerbaïdjan, confrontés à un régime qui considère toute forme de critique comme une ingérence et ne tolère que l’obéissance sans poser de questions [1].

Réactions internationales

La condamnation de Vagifgizi a eu lieu le mercredi 18 juillet 2025. Reporters sans frontières (RSF) a critiqué cette condamnation et parle d’une violation de la liberté de la presse. Jeanne Cavelier, responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de RSF, déclare : ‘Cette condamnation est un exemple choquant de la répression systématique des journalistes en Azerbaïdjan.’ RSF appelle la communauté internationale à agir [1][3][5].

Contexte de répression

L’Azerbaïdjan est connu pour son attitude restrictive envers les médias indépendants. Selon l’indice mondial de la liberté de la presse de RSF de 2025, le pays se classe à la 151e place sur 180. Ces derniers mois, plusieurs journalistes de médias indépendants ont été arrêtés, ce qui est un signe clair des restrictions croissantes sur la liberté de la presse dans le pays [6].

Impact sur le paysage médiatique

La condamnation de Vagifgizi et de ses collaborateurs a un impact important sur le paysage médiatique en Azerbaïdjan. Elle constitue un exemple dissuasif pour d’autres journalistes et médias, qui doivent désormais être extrêmement prudents dans leurs reportages. Cela peut entraîner l’autocensure et une perte de diversité et de pensée critique dans les médias [1][3].

Appel à la solidarité internationale

La lettre de Vagifgizi appelle à la solidarité et à l’action internationales. Elle souligne la nécessité du soutien des pays occidentaux et des organisations internationales pour défendre la liberté de la presse en Azerbaïdjan. ‘Une phrase que nous entendons souvent de la part de nos proches et de nos avocats visiteurs est - ‘vous avez été oubliés’’, écrit-elle, critiquant ainsi l’indifférence générale de la communauté internationale [1].

Sources